Regarder un(e) potier(ère) tourner est fascinant. Il émane à la fois une impression de force et de beaucoup de douceur. Avec nos yeux d’enfant, nous regardons la magie opérer, celle de l’argile qui prend la forme de l’objet sous les mains qui la guident.
Il s’agit de technique, bien sûr. Celle de l’apprentissage du geste.
Mais il s’agit tout autant de l’exercice d’un sens peu pratiqué, celui du toucher.
Pour moi, le tournage devient un profond plaisir lorsque je suis centrée par la position, les appuis, et, avec la respiration, tout mon être se concentre dans la sensation des mains et dans le sens à donner à l’argile.
Quand le geste est juste, l’effort est minime, la terre se donne, littéralement, avec un minimum de force. C'est cela que je nomme "mode slow".
Le travail au tour est tout autant une rencontre avec soi-même, dans une totale concentration, avec la plus humble des intentions de toujours progresser et d’aller en quête de la perfection du geste pour amener à la forme parfaite. Une quête de toute une vie.
Je vous propose de expérimenter tout cela ensemble, au rythme qui sera le vôtre.
Je vous invite à tester des gestes de tournage, les miens, fruits d’une synthèse qui m’a permis de progresser vite en allant avec le corps plutôt qu’avec la force, ou d'autres, en vérifiant leur efficacité dans le résultat tout autant que dans la posture. Toujours dans l'objectif de trouver le plaisir de l’argile qui se donne généreusement.
Nous irons dans la sensation, avec le positionnement du corps, des mains, avec la respiration, dans l’expérimentation du geste jusqu’à trouver l’efficacité et le plaisir qui s’ensuit.

Si regarder le geste parfait est fascinant que dire quant au plaisir du ressenti de ce geste parfait ?...Que sous entend la perfection d’un geste créatif ou quotidien ?
Le Yoga tente une réponse : Le mental doit arrêter son activité automatique, le Souffle l’apaise, le Cœur offre son intention, le Souffle le guide et le Corps devient un temple où le Souffle œuvre.
Je m’appelle Céline, j’ai bientôt 50 ans. Accidentée adolescente, j’ai découvert que mon corps pouvait m’imposer des limites que mon cœur et ma tête d’alors refusaient... Le message était clair, le mouvement sans présence, sans conscience était douloureux. Il fallait réapprendre le geste, tous les gestes. J’ai découvert comme tant d’autres combien l’expiration pouvait devenir un soutien dans l’effort.
Avec le souffle, non, initié par le souffle, le mouvement se révélait léger, les articulations mobiles, les résistances cédaient, une porte s’ouvrait. Et même si ces moments divins sont impermanents, le chemin est délicieux, les fruits sont abondants et les découvertes sur soi, des trésors.
Comme Marianne, je proposerai au découvreur (!) les postures de base, les lignes droites et les lignes courbes pour sentir un nouveau souffle qui deviendra votre compagnon de vie !
Et aux initiés, et bien, peut être aurez-vous le plaisir de découvrir, vous aussi un nouveau goût !
Je propose une séance du matin et une séance d’après-midi.